Marées du Surf à Biarritz Plage pour demain

Dans ce maréagramme, les niveaux d’eau intermédiaires entre les marées hautes et basses sont reconstruits à l’aide d’une approximation semi‑sinusoïdale (ou “piecewise cosine”). Concrètement, chaque intervalle entre deux extrêmes (basse → haute ou haute → basse) est modélisé par un segment de demi‑cosinus, calé sur la période astronomique principale (M₂ : ≃ 12 h 25 min).

Cette méthode présente plusieurs limites :

• L’évolution réelle de la marée intègre d’autres composantes (S₂, O₁, K₁…) et des phénomènes locaux qui ne sont pas capturés par un simple demi‑cosinus.

• Les effets météorologiques (vent, pression, houle) et les courants de dérive côtière peuvent créer des petites irrégularités que l’on “lisse” artificiellement.

• L’approximation suppose une forme parfaitement symétrique entre montée et descente d’eau, alors que la marée peut être légèrement asymétrique.

Pour autant, la marge d’erreur observée face aux mesures horaires officielles du SHOM reste inférieure à ± 5 cm sur une journée, soit un écart minime au regard des variations naturelles du niveau de la mer.

À titre de comparaison, les phénomènes de sur‑cote et de sous‑cote (ou inversement “décote”) peuvent générer des écarts bien plus importants :

• La sur‑cote correspond à une élévation anormale du niveau marin lors d’une tempête, sous l’effet combiné du vent fort, de la basse pression atmosphérique et de la houle. Elle peut ajouter plusieurs dizaines de centimètres (voire mètres) à la marée théorique.

• La sous‑cote (ou “décote”) est le phénomène inverse : un abaissement temporaire du niveau d’eau dû à un vent fort offshore ou à une pression élevée, pouvant creuser le niveau de mer de plusieurs dizaines de centimètres.

En comparaison, l’erreur liée à notre interpolation semi‑sinusoïdale reste négligeable, et n’affecte pas l’analyse des créneaux de surf ou la prévision des marées à l’échelle d’une journée.